Ses principales qualités restent intactes après la procédure, ses performances restent élevées et aucune perte n’est à déplorer. Une petite recherche en ligne sur les termes "rachat de cuivre à lyon" montre que plusieurs acteurs sont actifs dans le secteur, ils sont présents sur les différentes phases du recyclage.

La récupération du cuivre est bien organisée

Les professionnels et les particuliers produisent une grande quantité de déchets cuivreux à l’occasion de travaux comme le remplacement de la tuyauterie, le renouvellement des installations électriques ou encore les chantiers visant à installer les canalisations. Le processus industriel occasionne aussi des chutes et des débris.

Les acteurs du recyclage valorisent cette matière première en achetant les déchets, qu’ils pèsent seulement quelques kilos ou plusieurs tonnes. Afin de faciliter la venue dans un centre de tri agréé tel que celui de l’entreprise Delabre à Lyon, les entreprises mettent à la disposition de leurs clients des camions-bennes.

Le prix de rachat est transparent, il est corrélé à l’évolution du marché, il suit les fluctuations du London Metal Exchange (LME).

Le recyclage offre de nombreux avantages

Même si la production du cuivre consomme moins d’énergie que celle des autres métaux comme l’or, la consommation reste élevée. A titre de comparaison, produire 1 Kg de cuivre nécessite 60 Mégajoules alors qu’1 Kg d’or, requiert 5000 fois plus. L’économie énergétique constitue le premier avantage du recyclage. Selon les estimations, l’économie réalisée dépasse largement les 80%.

Cette approche se traduit également par une émission de gaz à effet de serre moins importante. Grâce au recyclage du cuivre, près de 700 mille tonnes de gaz carbonique ne sont pas jetées dans l’atmosphère.

Excellent conducteur et résistant à la corrosion, le cuivre continuera à être massivement présent dans notre quotidien.

Le cuivre, un nouvel Eldorado ?

Aujourd’hui, les voitures électriques ne constituent plus un créneau de niche. La majorité des constructeurs automobiles ont lancé leur propre gamme et les analystes prédisent une explosion des ventes dans les dix prochaines années. Pour rouler, ces véhicules ont besoin d’une batterie puissante, utilisant une cathode en cuivre. D’après les données disponibles, une voiture électrique utilise au moins 80 kg de cuivre, les besoins relatifs à cette matière première continueront ainsi à augmenter. Bien entendu, l’extraction minière restera primordiale, mais la part du cuivre recyclé augmente régulièrement.